Nadia, Martine, Jean-Pierre et Christian nous ont fait découvrir la dernière Clouterie de Creil et la Brasserie de Grandfresnoy– Le départ à été très pluvieux mais tout s’est arrangé le ciel s’est découvert et avons pu faire notre randonnée sans la pluie. Merci aux organisateurs..
La Clouterie Rivierre est installée à Creil depuis 1888, dans le département de l’Oise, en région des Hauts-de-France. C’est aujourd’hui la dernière usine de clous en activité en France. Avec un parc de 325 machines centenaires, elle perpétue des savoir-faire unique et produit 2800 clous différents. Elle a obtenu le label Entreprise du patrimoine vivant en 2007.
En 1888, Théodore Rivierre invente une machine permettant de fabriquer des semences en continu, avec l’aide d’un pointier, Oscar Watteuw. En août 1888, il fonde les Établissements Rivierre à l’emplacement d’une ancienne boulonnerie, dans l’actuelle rue des Usines. La technique qu’ils utilisent, à partir d’un fil de métal et non plus d’une plaque de tôle découpée et emboutie comme on le faisait avant, leur permet de produire des semences plus vite et de meilleure qualité. Théodore Rivierre meurt le 3 juin 1900 et sa veuve Marie Rivierre, née Crosnier, prend la tête de l’usine. Pendant trente ans, elle va développer l’usine fondée par son mari, en déposant de nouveaux brevets et en s’implantant sur de nouveaux marchés à l’international, jusqu’en Argentine et en Indochine. Elle fait également construire de nouveaux bâtiments en 1902 ; ils constituent encore la base des bâtiments actuels.
À la veille de la Première Guerre mondiale, l’usine emploie 400 personnes. Elle participe à l’effort de guerre, en fabriquant notamment des semences de cordonnerie pour l’armée. Après guerre, l’usine connaît quelques difficultés et prend de nouvelles mesures pour reprendre sa place de leader du marché. Une tréfilerie est ajoutée en 1922 et la production est diversifiée avec des chevilles en laiton et en acier. La société des Établissements Th. Rivierre est constituée juridiquement en société anonyme en 1925.Dans les années 1930, la veuve Rivierre quitte la direction de l’usine qu’elle revend à Commercy Soudure. Elle laisse une entreprise prospère, qui fournit 85 % du marché français de la semence. Elle meurt à Chantilly en janvier 1937, à 64 ans.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’usine est touchée par les bombardements alliés de 1943-1944 sur la gare de Creil. L’activité reprend partiellement après la guerre, avec des effectifs réduits pendant que les bâtiments endommagés sont progressivement reconstruits. Dans les années 1960, l’entreprise qui emploie 108 personnes fournit de nouveau la quasi-totalité des semences de cordonnerie et de tapisserie pour le marché français.
Dans les années 1980, l’entreprise est rachetée par son directeur puis revendue en 2006. Depuis, son directeur a développé l’exportation, qui représente aujourd’hui près de la moitié des ventes de l’entreprise et renforcé les productions spécialisées pour répondre aux besoins en clous de tous les domaines d’activités (l’entreprise produit aujourd’hui 2 800 références différentes).En décembre 2007, l’entreprise Rivierre a obtenu le label d’Entreprise du patrimoine vivant, qui vient récompenser son savoir-faire unique et la perpétuation des procédés de fabrications inventés par Théodore Rivierre. C’est aujourd’hui la dernière clouterie en activité en France.








Après cette agréable visite, en route vers la Brasserie de Grandfresnoy ou nous attendait le Gérant de cette Brasserie qui nous a ouvert ses portes et nous a fait part de son fonctionnement.
Cette Petite Brasserie Picarde est située depuis 2011 dans une chaleureuse ferme picarde réhabilitée avec goût et ouverte au public chaque samedi après-midi. Son créateur, Pascal Détrez, après une longue expérience de producteur de boissons domestiques, y brasse les bières artisanales de caractère les plus primées de Picardie et biologiques de surcroît ! Il gère seul sa brasserie, produisant des bières très personnelles et véritablement d’artisan avec pour principales exigeances :
– la qualité de ses bières qu’il présente dans les plus prestigieux concours spécialisés ;
– l’éco-responsabilité : consommation d’eau et d’énergies réduites, zéro additifs chimiques, zéro déchet non réutilisé ou recyclé, pas de sacs plastique, emballages en carton brut non imprimés compostables, ruban adhésif en papier kraft et colle caoutchouc naturel, bouteilles en verre, bouchons mécaniques réutilisables, étiquettes adhésives décollables sans solvant, etc. ;
– le fonctionnement en économie locale : provenance régionale des céréales, houblons, bouteilles, cartons, étiquettes… et revente à moins de 100km. L’objectif est double : réduire l’emprunte carbone et favoriser l’économie et les emplois locaux.






Merci aux Organisateurs de nous avoir fait découvrir ces deux endroits et surtout sans la pluie…